jeudi 2 octobre 2008

virginie grahovac dit qu'elle est née

je suis née en 1981
je m'appelle Virginie Grahovac
je vis à Lille

1 je pratique la poésie performance

2 je veux y arriver alors je continue

mercredi 1 octobre 2008

LaUTRE LéGO

NOUS NE SOMMES PAS SUR TERRE -
ET NOUS NE SOMMES PAS SEULS

supposons que l'on soit deux et que nous nous parlions ... de quoi parlerions nous au juste? ... peut-ête de toi ... toi tu parlerais de toi ... nous sommes sur une autre planète tu dis ... tu dis moi ... je ne m'entends pas ... je ne t'entends pas tu dis ... tu parles comme si j'étais toi ... c'est chiant d'avoir à signifier ... la distance ... tu pourrais la faire seul avec tes mots ... pourquoi tes mots ne parlent pas? ... pourquoi tes mots ne ressemblent pas à ce que tu dis ... tu dis ... je suis dans un grand espace avec toi ... nous avons tout à apprendre l'un de l'autre tu dis ... parlons jusqu'à épuisement puisqu'il n'y a plus que ça ... qu'à nous connaître ... nous et notre espace ...
mais tu sais que pour moi chaque parole c'est comme si tu disais rien ... pour moi ... je ne t'entends pas ... je t'attends pour moi par contre ... pour moi je t'attends par contre ... que tu y arrives peut-être ... peut-être que tu y arrives ... j'attends que tu y arrives pour ne plus vouloir te voir ... possible que je veuilles dans le même temps que tu sois là et que tu n'y sois pas ... non! ... possible que je ne t'attendes pas en réalité ... peut-être que nous c'est mort ... qu'il n'y a plus rien à faire ... qu'il n'y a jamais rien eu à faire ... possible ... non ... et peut-être que ton histoire ... je m'en fou! ... peut-être bien que si t'as eu des amis quand tu étais jeune ... peut-être bien que si tu as été malade ... peut-être bien que si tu te fends de mots ... peut-être bien que je m'en fou complètement de savoir si tu as eu des amis à qui parler... maintenant que tu es là ... moi ... je n'y suis peut-être plus du tout ... et si je n'y suis plus ... alors on pourrait parler ... oui alors ... on pourrait se dire quoi? ... hein! ... rien on pourrait se dire ... rien ... voilà ... moi ... je t’ai jamais beaucoup aimé de toutes façons ou alors c’est que je ne t’ais pas compris peut-être ... en tout cas toujours indifférent ... toujours rien vouloir de toi ... toujours voulu sortir ... sortir par l’arrière ... jamais voulu te parler en face de quoi que ce soit ... parce que d’ailleurs quand tu parles je bailles ... tu ne m’ennuies pourtant pas hein! ... mais je bailles tout de suite... dès que tu commences à parler ... je veux me casser en mille ... en plein milieu sans que tu ne t'en rendes compte ... puis ... d’ailleurs ... toi non plus tu ne veux rien dire ... toi aussi tu te fends de rien ... un jour tu parlais d’écrire des lettre d’amour ... voilà ... c'était bien ça hein! ... tu disais c’est mon projet ... des lettres d’amour ... ça me vient là c’est simple ... tu disais ... des lettres d’amour pour du faux et tu riais ... ah oui ... tu riais ... parce que tu disais que c’était vraiment pas gentil ça hein! ... pas gentil puisque c’était pour du faux ... faire de l’amour pour du faux ... d'humain à humain ... tu vois ... j’ai compris ... tu rigolais toi ... moi aussi je riais ... tout compris de toi moi ... même si j'ai jamais rien voulu savoir de toi ... moi aussi je riais ... toi tu parlais ... d'humain à humain ... en marquant les temps ... tout doucement ... les trous entre les phrases pour bien faire comprendre pourquoi ... et comment l'humain au centre ... et ...
c'était chiant ... ça l'a toujours été ... tes petites manières qui me dégoutent ... tes manières piquées ... tes suspensions ... petits espaces pour moi dedans ... dedans moi ... qui t'appelle toujours ... dès que je m'ennuie ... moi pouf ... moi qui appelle le bonhomme et ses petites bouts de vie ... pouf ... ses petits détails ... ses petites manières ... moi pouf qui t'appelle pour te contempler ... rire .. me taire ... et partir .. contempler ton trou rabougri ... qu'à toujours le même ton ... les mêmes manières pour tout ... toi le petit bonhomme impassible ... partial ... tolérant ... cordial ... rigolo ... artiste ... et surtout communiquant ... toi le petit bonhomme complètement ouvert à l'autre ... ligne droite vers l'autre égo ... l'égo ... l'autre ... toi l' humaniste de mes couilles voilà ma petite lettre d'amour ... à toi ...
à l'autre ...

lundi 9 juin 2008

ot'chos'afout'

c'est une erreur de se dire qu'on est nombreux là
c'est une erreur de se dire qu'on pourrait penser à
plusieurs ça reste une erreur

déjà il faudrait penser ?

c'est une erreur de dire qu'on arriverait à se comprendre à plus que soi
c'est une erreur soi et l'autre n'indique rien de plus que soit aurait pû voir seul mais
seul soit ne voit rien

jamais rien à comprendre
et c'est une erreur
de vouloir comprendre à quoi que ce soit de ces mots
car soit
tout seul ne veut rien dire
ne peut rien dire du TOUT

on peut dire que soi tout seul à beaucoup de chose à dire car
soi tout seul à beaucoup de violence (pas gratuite, pas gratuite du tout)
beaucoup de violence en trop en lui tous les jours.
en trop de lui
tous les jours c'est le gosse en soi qui travaille ce qui fait horreur
tous les jours le gosse en soi perçoit l'horreur de nous
tous les jours le gosse l'horreur, nous , en trop
tous les jours c'est un film d'horreur qui se joue dans nos vies

et ces gueules
ces gueules de gens qui parlent
ouvrent / ferment
ouvrent / ferment le gueule
font s'épancher sur nous leur violence à eux qui est en trop d'eux
et nous et le gosse qui gueule
tous les jours c'est un flux de trop des gens qui nous rencontre dans notre trop
à nous; nous et notre gosse qui gueule
trop de nous en pute de nous masturbant notre jeunesse

et ça déborde
tous les jours on déborde
et c'est
NATIONAL
la violence c'est tous le monde pour tout
pour tout
pour bonjour c'est à dire
pour le bon jour du nouveau né en toi
qui s'étrangle

mais tu pourrais peut-être magner ton cul
à l'automate quand même!
t'as ton tiquet de caisse qui t'attend
looser!

lundi 12 mai 2008

PERPLEXE

je retrouve un truc
un truc qui s'appelle
la simpli
la simplicité
des trucs de simplicité on en connait
mais la je retrouve un truc autre
un truc qui saute l'étape de la prise de conscience
comme si tout
tout ce que je pouvais
dire
tout ce qu'on a pu dire c'est de
la *
concave
sillaut, méandre, merdique
en plus de ma merde en plus
de tout ce
qu'





on




a dit
je dit


c'est de la concave
méra
andre
mérandre
des mémoi res de soi qu'on se dit juste
qu'on se le dise
la justesse de soi
qu'on se connait
qu'on se tient
qu'on sait se prendre
bien

je dis c'est simple et le reste
on s'en branle je troue le truc simple

puis
on tripotte un peu de soi comme on a toujours su faire
se tripotter
pas dure
de se trouver là où le problème se pose en plan
en plan de soi
facile on a repéré
qu'on dit
nous
savons


néant

qui longtemps échappe
que quoi
il apparaît puis
plus rein

RIEN!

qu'on


perplexe

la prochaine fois

je vais redreser la langue


je touche par le bout de moi le bout du tout qui se trouve à l'extrémité du tout de moi
ça touche là l'extrémité de moi touche là ça touche moi le buot de moi pousse ces cinq membres cinq membres qui sont là à pousser à ma vue ma vue pousse les cinq extrémité de moi autonome hors de moi
autonome sensuelle
seul seul et sensuel ça apporte
à moi un surplus de liberté
LIBERT2

vendredi 25 avril 2008

Vivre et faire vivre.

Plus la peine de faire le procès aux mots.

Ils ne sont pas plus creux que ce qu'ils charrient.

dimanche 6 avril 2008

bizarre et complexe

l'autre

en soi

est mieux

mort

dimanche 20 janvier 2008

suppose que je sois déjà morte

oui j'attends, j'attends je ne fais que ça d'attendre j j'attends d'avoir des idées, j'attends d'avoir des choses à dire, des choses à vivre c'est à dire que
je suis toujours dans cette inquiétude là de ne pas faire assez de ne pas assez vivre de ne pas penser de ne rien avoir à dire non plus, alors
j'attends pas que ça me viennes tout cru, j'attends que ça me vivennent plein et chaud et vivant, j'attends d'être parcouru
je dis j'attends mais je vie aussi
ce que je peux
je me dis je vis ce que je peux pour le moment en attendant d'avoir encore et encore plus et toujours plus
je dis j'attends car je n'en ai jamais assez
jamais assez de vie et jamais assez de pensée ni de mot ni rien j'attends donc pas je vis dans l'angoisse
c'est tout!

parce qu'après on peut penser à bouffer
aussi c'est l'heure

on bouffe et après