dimanche 26 septembre 2010

petite pincée d'amour

"J'aurais toujours voulu me souvenir de ce moment où nous avons traversé ce jardin tous les deux à travers les dalles de pierre encore humides de la dernière averse, boue et racines infatigables, j'aurais toujours voulu me souvenir de ce moment où j'hésitais, où chaque pas torturé conviait l'autre à plus de courage, j'aimerais toujours me souvenir de ton visage se retournant sur le mien t'assurant de ma confiance en toi et en la possible réussite de notre dessin, je veux te voir là figé comme un seul soleil encore éblouie par la confiance en nous,
je te suis je te suis là tout comme tu me manquais déjà quand tu te retournais, je voudrais te voir cabrioler dans les arbres accrocher cette douche de fortune, j'aimerais vivre encore la peur que tu ne tombes et me rassurer encore de ta conscience, te serrer là tout près de cet arbre, disponible, le sourire aux lèvres jusqu'au bout du bonheur et rincer de ton corps le mien, toujours je peux vivre ce moment aussi légèrement à chaque fois qu'il remonte, petits hameçons enlacés sous cet abri d'eau et de chairs, nos corps surpris associés là pour mémoire des possibles joies, et revivre alors le retour de nous, à mesure plus joyeux, l'émotion grandissante d'une trouvaille qui est nous, la peur disparue, je revis maintenant le tour de nous encore jamais éprouvé, plus dense encore que nos corps épousés: la conscience de toi."

4 commentaires:

pas de bol a dit…

non! non! sans commentaire virginie

Anonyme a dit…

Eh bien je trouve celà mieux bien d'avantage mais ce n'est pas un commentaire.

Anonyme a dit…

je savais que c'était toi, mais décidément! bon oui je recommence un peu autrement,

Anonyme a dit…

Désolé.